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La Cie D'ici P. est créée en 1999 à Bruxelles par Florence Corin, Céline Curvers et Fré Werbrouck. Après plusieurs spectacles co-créés avec Florence Corin (CinqQuart, 5/3 2 pouces, Bacillus 2-9-3) elle se développe autour des spectacles, ateliers, installations, courts métrages menés par Fré Werbrouck et ses collaborateur.rice.s.

Depuis plusieurs années, la recherche prend une place importante dans le travail de Fré Werbrouck. Ses recherches ne visent pas directement à la production de spectacles mais s'attachent à questionner sa pratique, ses outils et les thématiques qui l’animent, de manière à garder ses créations incarnées, vivantes et vivaces. Cette démarche l’a amené à mettre en place avec d’autres artistes plusieurs laboratoires sous forme d’installations multidisciplinaires sur la question du processus de création et l’expérience du temps de la recherche.
Depuis 2019, elle inscrit son travail dans une dynamique différente de celle de la production et de la vente de spectacle, dans cette optique elle travaille à mettre en lumière la danse comme médium capable de nous amener à penser le monde autrement et expérimente des formes de mise en relation de la création artistique avec le public. Il s’agit d’imaginer, de créer et de mettre en place des écosystèmes respectueux, sensibles et responsables, qui permettent l’émergence de nouvelles manières de faire ensemble avec l’art comme matière première. Un art qui s’engage à rendre sensible, à chercher, observer, créer, inventer, d’autres manières d’être au monde et de porter attention à ce qui nous lie, tous, les vivants, les terrestres.

Fré Werbrouck est chorégraphe et historienne (Université Libre de Bruxelles 1991), formée en gestion culturelle (ULB 1991) et en nouvelles pratiques philosophiques (ULG 2015). Comme danseuse, elle a suivi un cursus à la Merce Cunningham School à New-York et auprès de Françoise Fontigny, Gerald Otte, Viola Farber, Caroll Brown, Alphonse Goris, Johanne Leigthon, Marie-Anne Schotte, Angélique Wilkie, Ana Stegnar, ... Elle enseigne la danse contemporaine et l’improvisation depuis 1990 à divers publiques. Depuis 1994, elle chorégraphie plusieurs pièces dont Petites pièces pour deux, qui représente la Belgique à la Rencontre Chorégraphique Européenne. En 1999, en duo avec Florence Corin, elle crée 3 spectacles : CinqQuart, 5/3 2 pouces et Bacillus 2-9-3. Elle chorégraphie ensuite Lichen, Izole, Vietnam for two fishes et Bains Publics et réalise le court métrage Bains (souvenirs). Elle collabore comme chorégraphe au long métrage, Cage, d’Olivier Masset-Depasse et à deux mises en scène de Michel Bernard, Non rééducable et Ici/Là-bas. Elle est assistante artistique sur les spectacles Le Banc de Mike Alvarez et Le Pli de Marielle Morales et Antia Diaz Otero et Rassemblement d’Antia Diaz Otero et German Jauregi. En 2010 et 2011, elle crée les spectacles Petites morsures sur le vide _ Etape I, II et III, réalise avec Frédéric Dumont deux courts métrages, La serre et Caravane et met en place avec Eve Giordani et Claire Farah l’installation Les semeurs/Fragment I. De 2012 à 2014, elle crée Sillon-Variation sur l’immobile et développe le projet, 89 jours 3115 heures, Cartographie d’un quotidien, installation multidisciplinaire sur la question du processus de création et l’expérience du temps de la recherche, elle collabore avec Gabriella Koutchoumova au Pôle de Recherche Chorégraphique basé à Huy et, dans ce cadre, organise et anime les Fenêtres sur la recherche aux Brigittines. En 2015, elle crée le spectacle Phasme -Variation sur l’immobile. En 2016, dans la continuité du laboratoire de recherche Cartographie d’un quotidien, elle met en place les ateliers Devant l’image qui mêlent geste créatif et philosophie. En 2017, elle reçoit le prix chorégraphie de la SACD. En 2018, elle crée Murmurô - Variation sur l’immobile, entre dans l’équipe des Enfants du jeudi (Cie Mossoux-Bonté) qui propose des ateliers pour personnes atteintes du spectre autistique. Depuis 2018, elle accompagne plusieurs artistes (Anne Borlée, Amandine Orban de Xivry, Marie Vander Elst, Le groupe de chant wallons La Crapaude) dans la mise en scène et la création mouvement de leurs spectacles respectifs (Baba Yaga, Fleuve, Gote d’Ewe) et dans leur processus de recherche (Tisseuses d’obscur, Revenir sur terre et Maeri). Depuis 2020, elle participe à un laboratoire de partage de pratiques et d'expérimentations avec Elodie Paternostre, Marie Vander Elst et Amandine Orban de Xivry, ce laboratoire est accueilli par le Petit Théâtre de la Grande vie. En 2021, en collaboration avec Amandine Orban de Xivry elle demarre la création de Mues (un processus de création partagé et performatif) et entame avec Thérèse Coriou, une recherche, une enquête et une réflexion collective (avec d’autres artistes et le Petit Théâtre de la Grande vie) sur les arts vivants et la ruralité.

Collaborateur.rice.s

Antia Diaz Otero est danseuse et chorégraphe, diplômée en Histoire de l’Art, elle possède un Master en Arts du spectacle de l’Université Libre de Bruxelles. En tant que danseuse et performeuse, elle a travaillé avec la compagnie Megaló Teatro Móvil (Madrid) dans les pièces Paréntesis Verde (2005-2006) et Lo que mis pies te contarán (2007). À partir de 2006, elle collabore avec le directeur de théâtre Belge Michiel Soete pour les pièces Tarnish (2007), Songs for Salomon (2008) et Per me non basto (2009). Entre 2007 et 2009, elle travaille avec la chorégraphe Michèle Anne de Mey (Charleroi/Danses) pour les pièces Sinfonia Eroica et Plug. Elle collabore également avec l’artiste plasticien et visuel Kendell Geers pour la performance Thefuckingfucks (2008). Elle a collaboré avec Amaya Gonzalez Reyes, Juan Ayala et Thomas Steyaert. Et participé au court métrage Cinética de Ana Cembrero. (Belgique, Hollande et Espagne). En tant que chorégraphe, elle a créé le solo Diola (2009). Ce solo a reçu le prix Injuve 2010. En 2011, elle crée, en collaboration avec Marielle Morales Le PLI (le futur n’était pas comme ça). Et en 2016, elle crée en collaboration avec Germán Jauregui Isaac y Diola. Ces pièces ont été présentées dans des théâtres et des festivals en Espagne, Belgique, France, Canada, Angleterre et Grèce.
En tant qu’assistante artistique, elle travaille avec la Cie. Mala hierba- Marielle Morales (Belgique) pour les pièces Zaar (2008), Espiritu I (2014) et Rushing Stillness (2015-2016) et collabore avec Janet Novás (Espagne) pour la pièce Si pudiera hablar de esto no haría esto (2015-2016). A présent, en parallèle à son activité artistique, elle développe, dans le cadre d’un doctorat à l’ULB, une recherche théorique dans le champ des Arts du spectacle en continuité de sa thèse de Master.

Lise Vachon est danseuse et chorégraphe d’origine canadienne, établie en Belgique. Elle étudie la danse classique et contemporaine à Montréal et à Toronto. En 1997, elle rejoint Bruxelles pour entreprendre la formation à P.A.R.T.S., d’où elle obtient son diplôme en 2000. Depuis lors, elle travaille sur de multiples créations à titre de danseuse et parfois assistante avec plusieurs chorégraphes parmi lesquels : Dominique Duszinsky, Arco Renz, Anne Teresa De Keersmaeker, Riina Saastamoinen, Michèle Noiret et Marc Vanrunxt. Elle est assistante également pour des mises en scène d’opéras à La Monnaie/De Munt à Bruxelles, à l’Opéra National de Paris et à la Scala de Milan. En tant que chorégraphe, elle crée et interprète ses propres spectacles : le solo bliss ainsi que les duos Sliding et Zones. Elle est appelée à chorégraphier pour des productions de théâtre ainsi que des spectacles pour jeune public, notamment pour Agnès Limbos. Parallèlement, elle crée des danses participatives pour le Bal moderne et anime régulièrement cet événement pour public varié, en Belgique et à l’étranger. Elle développe son ap- proche personnelle de l’enseignement de la danse contemporaine et crée également des pièces pour groupes dans des écoles de formation professionnelle à Montréal et à Toronto.

Sara Sampelayo Fernandez est danseuse, comédienne, photographe, peintre et vidéaste. Elle étudie la danse au Conservatoire Royal de Danse de Madrid. Elle danse dans My name is... de Coral Ortega, Tarnish et Per me non basto de Michiel Soete, Puur de Wim Vandekeybus, Losdedae de Chevi Muraday, Bains Publics et Petites morsures sur le vide _ Etapes I, II et III de Fré Werbrouck et Messiah Run ! de Hans van den Broeck. Elle travaille également avec Pedro Berdäyes et Carmen Werner. Elle joue dans les films : Los dos lados de la cama de Emilio Martínez Lázaro, 20 centímrtros de Ramón Salazar et My queen Karo de Dorothée Van Den Berghe. En 2015, elle crée le spectacle Just in time for something else.

Claire Farah est diplômée de Saint-Luc Bruxelles en 2006, Claire Farah travaille comme scénographe et costumière dans le domaine du théâtre adulte, du jeune public, de la danse et du cinéma en Belgique et en France. En théâtre, elle collabore avec les metteurs en scène Nicolas Luçon (Blanche-Neige et L’institut Benjamenta), Coline Struyf (Un fils de Notre Temps, Homme sans but), Selma Alaoui (L’amour la guerre), Félicie Artaud (Faut y aller, Mon géant, Le Voyage Egaré, On se suivra de près), Sabine Durand (Cid). Pour le théâtre jeune public, elle travaille pour le théâtre de la Galafronie avec La Fabuleuse Nuit de Botrange et Chagrin d’amour ; et pour les compagnies Tool 61 (En trois lettres) et Welcome to earth (La maison dans les bois). En 2012, elle assure la direction artistique du film de Thomas de Thier, Le gout des myrtilles. Elle a également participé à trois productions de la compagnie de danse JOJI inc en tant que costumière : Lolita, opéra imaginaire inspiré du roman de V. Nabokov, avec le GMEM en 2008, Walking on rocks en 2009 et Line of Oblivion, texte et voix de Carlos Fuentes avec Johanne Saunier 2010. Claire Farah a réalisé la scénographie des Petites morsures sur le vide_Etape III de Fré Werbrouck en juin 2011 au Théâtre Marni et participé au laboratoire 89 jours 3115 heures, Cartographie d’un quotidien avec Fré Werbrouck et Eve Giordani. Elle a également enseigné le dessin de costume et le croquis en section scénographie à l’EPS Saint-Luc à Bruxelles.

Eve Giordani est Diplômée de l’ENSAV La Cambre en 2008, elle travaille comme graphiste et créatrice visuelle au sein de différentes structures culturelles et associations. Elle fonde en 2009 avec Ronan Deriez, Harry Studio, atelier de design graphique, et collabore depuis 2012 au sein de La Villa Hermosa, collectif de designers graphiques, développant une approche conceptuelle et originale dans les domaines du graphisme, de l’édition, de l’identité visuelle, de la signalétique et du web design. Elle travaille ainsi sur différents projets avec Fré Werbrouck / Cie D’ici P., Frédéric Dumont (réalisateur), Rougir/Les Rougisseurs (collectif urbain d’intervention mobile), l’Atelier Jeunes Cinéastes (atelier de production cinématographique), le Festival Inside/Out (festival de danse contemporaine à l’ULB), le D Festival (festival de danse contemporaine au Théâtre Marni), Wallonie Bruxelles Théâtre/Danses, Charleroi/Danses, Open House festival... Elle développe en parallèle un travail de création artistique plus personnel, navigant entre écriture, photographie et vidéo en collaboration avec d’autres artistes : créa- tion vidéo pour Petites Morsures sur le vide, Etapes I, II et III de Fré Werbrouck, Le Bal installation vidéo et performance en collaboration avec Fré Werbrouck, Marion Rhéty et Lydie Pire, Sbagnati, ceux qui se sont mouillés, exposition photographique au Théâtre Marni et un projet éditorial d’écriture graphique sur Les 24h de Tina Pools à la recherche de son bonheur en collaboration avec Marie Henry, auteur et co- fondatrice du groupe TOC. En 2013, elle participe au projet de laboratoire de recherche sur le processus de création, 89 jours 3115 heures, Cartographie d’un quotidien, avec Fré Werbrouck et Claire Farah.

Boris Gronemberger étudie la guitare durant trois années au Jazz Studio à Anvers. Il est membre actif de différents groupes dont The Grandpiano, Grinberg, Chacda, Raymondo, Alice’s 5 moons, Bonnie Prince Billy, Venus, Zop Hopop, Ishinabe, Françoiz Breut, Castus, Girls in Hawaï. Il compose et écrit les textes des trois album de son groupe V.O. Il fait les créations sonores des spectacles de Fré Werbrouck(5/3 2 pouces, Bacillus 2-9-3, Lichen, Izole, Vietnam for two fishes, Bains Publics, Petites morsures sur le vide _ Etapes I, II, III, Sillon) et Coline Struyf (Balistique terminale). Il réalise la bande son du film Peur(s) du noir.

Marc Lhommel est créateur lumières et musicien, a été formé en art dramatique et en régie de spectacle à l’EFPME à Bruxelles. Il entame sa carrière de régisseur au Théâtre Varia où il travaille pendant 10 ans. Il devient ensuite régisseur général de la compagnie jeune public Gare Centrale. Depuis 2004, il est créateur lumières et tourne avec plusieurs spec- tacles de danse et de théâtre contemporain en Belgique et à l’étranger. Il collabore avec de nombreux chorégraphes et metteurs en scènes parmi lesquels, Julie Bougard, Pierre Droulers, Michèle Noiret, Marielle Morales, Johanne Sau- nier, Sofia Betz, Françoise Bloch, Elvire Brison, Michel Dezoteux, Pietro Pizzuti, Armel Roussel, Transquinquennal, le collectif Pony, Vaya Con Dios, etc. Il a travaillé en France avec la Cie Demodésastre à Marseille ainsi qu’au festival Vaison Danses à Vaison-la-Romaine.